mercredi 23 décembre 2009

Au moins deux noms d'animaux en lice

L'aéronavale a déjà une sérieuse idée du nom de baptême qu’elle pourrait adopter pour la version navale du NH90 (crédit : G Deulin / Eurocopter). Un nom d’animal (1), vraisemblablement, comme le veut la tradition. Mais pas forcément le même que celui envisagé par l'ALAT, qui disposera pourtant de ses premiers TTH90 à la même époque (fin 2011).
Etonnament, ce nom n'avait pas, jusqu'à maintenant, été choisi, alors que le NFH90 devait, comme son nom ne l'indique plus depuis longtemps, entrer en service en... 2005. Avec un peu de chance, une capacité initiale (IOC) devrait être possible avec deux machines, pour la SAR, fin 2011.
En toute logique, les EC225 commandés le 1er décembre pour faire la soudure avec ce NFH90 devraient eux aussi recevoir un nom de baptême. Pas "Caracal", puisque ce nom est réservé au standard militaire EC725.

Le + du Mamouth :
On se souvient qu'avec le Caracal, c'est l'ALAT qui avait imposé son nom à l'armée de l'Air. Qui avait, elle, pourtant, la première, baptisé ses EC725, du nom de Harfang (un nom de chouette), ensuite attribué au drone SIDM. Le nom de Caracal aurait été, selon une légende tenace (donc vraisemblablement véridique), trouvé par un commandant du GAMSTAT.

(1) La "ménagérie" aéronautique des armées compte déjà :

- pour l'armée de l'Air : Caracal, Fennec, Puma, Cougar, Super Puma,
- pour l'aéronavale : Dauphin, Panther, Super Frelon, Alouette, Lynx,
- pour l'ALAT : Puma, Fennec, Tigre, Caracal, Cougar, Gazelle. L'EC120 mis en oeuvre à Dax n'appartenant pas en propre à l'ALAT, il n'a pas reçu de nom de baptême.